Les indices

Voici les principaux arguments qui ont conduit Thierry Meyssan et Pierre Henri Bunel, commandant retraité de l’armée française, à avancer la thèse du missile :

En fait, un seul témoignage a décrit explicitement un missile à l’approche.

Il s’agit de Lon Rains, rédacteur en chef de Space News, qui était sur l’Intersate 395 :

« La circulation avançait au pas juste devant le Pentagone (…) [qui se trouvait] sur la gauche de mon véhicule (..). A ce moment, j’ai entendu un bruit très puissant, c’est passé en trombe. Ce bruit est parti de derrière moi et s’est arrêté devant moi sur ma gauche. En une fraction de seconde, j’ai entendu l’impact et une explosion. Ce que j’ai vu ensuite, c’est la boule de feu. J’étais sur que c’était un missile. C’est arrivé avec une telle rapidité que le bruit était tout sauf celui d’un avion« .

Egalement, le témoignage de Charles Lewis, témoin de l’ordre de non intervention qui aurait été donné à la défense aérienne, et qui se trouvait à l’aéroport de Los Angeles :

« Juste après mon arrivée, j’ai aussi entendu autre chose. J’ai entendu que le Pentagone avait été « frappé par une fusée » [en anglais rocket]. Il est possible que le mot employé ait été « missile », mais je suis presque sûr que c’était rocket. J’ai donc été très étonné, une fois de retour chez moi, d’apprendre que les médias parlaient d’un avion de ligne qui avait frappé le Pentagone » ; (témoignage relaté par David Ray Griffin, qui le tient directement de son auteur)

 

Cette thèse, initialement popularisée par Meyssan, s’est fait connaître mondialement via Loose Change, vidéo ayant battu des records de visionnement.

Dylan Avery, l’auteur du documentaire, se sert de la comparaison visuelle suivante :

 

Le trou dans le Pentagone est comparé dans Loose Change aux dégâts infligés à la résidence de Slodoban Milosevic par un missile Tomahawk pendant les bombardements de l’OTAN sur la Serbie en 99.