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Les observations des contrôleurs aériens

Avant 9h25, les contrôleurs aériens de l’aéroport de Washington Dulles ont également repéré sur leur écran radar un aéronef non identifié, qu’ils ont tout d’abord pris pour un avion de chasse, au vu de sa vitesse et de ses manœuvres resserrées.

Danielle O Brien, contrôleuse, déclara plus tard sur ABC News : « nous, des contrôleurs aériens expérimentés, avons tous cru qu’il s’agissait d’un avion militaire. Un chasseur, probablement envoyé en patrouille pour protéger la présidence. Nous nous sommes assis sur nos chaises pour respirer à fond, vraiment soulagés. » [ABC NEWS, 10/24/2001 ][1].

Danielle O Brien

Un autre contrôleur, Todd Lewis, se souvient : « Je pensais que Langley (Air Force Base) avait fait décoller des avions de chasse et que c’était peut être l’un d’entre eux. Ça bougeait très vite, comme un avion militaire qui évoluerait à faible altitude »  [MSNBC, 9/11/2002][2]

 

En fait, ça n’est qu’après l’attaque que les contrôleurs comprirent, par les médias (ou crurent comprendre), qu’ils étaient en train d’observer le supposé vol 77.

D’ailleurs, ils ne s’intéressèrent à cet écho non identifié sur leur écran radar qu’après qu’un mystérieux coup de fil ne les mettent sur sa piste, ainsi que le confirme un autre contrôleur aérien, Chris Stephenson, chef de la tour de contrôle à l’aéroport National Reagan, situé à moins de 2km du Pentagone.

Celui-ci déclara qu’il fut appelé par le Secret Service (service en charge de la sécurité du Président) vers 9h30, qui lui signala qu’un avion non identifié s’approchait à grande vitesse de Washington. Stephenson le vit à environ 5 miles vers l’ouest, puis, en regardant par la fenêtre, le vit tourner en descendant, jusqu’à ce qu’il disparaisse derrière un immeuble: [USA TODAY, 8/11/2002].

Les implications de ce témoignage sont développées ici.


[1] Plus loin, O Brien ajouta : « Vous ne pilotez pas un Boeing 757 de cette manière, c’est imprudent », accréditant l’hypothèse du Boeing. Cette démonstration n’est cependant qu’une vérification de ses propres prémices, O Brien n’ayant pas imaginé autre chose qu’un Boeing. Cette partie de ses propos ne peut donc pas être utilisée pour démontrer cette hypothèse.

[2] Dans ces interviews, O Brien et Lewis ne précisent pas s’ils ont demandé à un autre O Brien, pilote du C130 qui survola le Pentagone juste après le crash, de suivre le vol 77.