Accueil > Une tentative de synthèse > La trajectoire de l’attaque

La trajectoire de l’attaque

Il est très difficile de se faire une idée de la trajectoire réelle suivie par l’avion. Cela pourrait n’avoir aucune importance, mais dans la mesure où des informations contradictoires apparaissent, il est nécessaire de comprendre si cela peut résulter d’une manipulation.

Voici tout d’abord les données disponibles pour étudier sa trajectoire :

  • La reconstitution faite par la commission d’enquête dans un film d’animation
  • Les données du fichier CSV[1] des boîtes noires déclassifié en 2007
  • L’animation graphique produite par le NTSB à partir des données des boîtes noires
  • Les données sources des boîtes noires, décryptées par l’association Pilot For truth
  • Les traces au sol :

- 5 lampadaires qui ont été retrouvés renversés de part et d’autre de l’autoroute I27,

- Un générateur mobile partiellement détruit et manifestement frappé par quelque chose

- Les dégâts sur la façade du Pentagone et à l’intérieur même du Pentagone entre les anneaux E et C.

  • Les témoignages au sol, et notamment le gros travail d’interview de témoins fait depuis 2006 par le Citizen Investigation Team
  • Les données radar RADES84 déclassifiées en 2007.

 

Que ressort-il de la confrontation de tous ces éléments :

Il existe deux variantes de la spirale de descente vers le Pentagone :

  • celle officielle, indiquant que l’avion n’a pas traversé la rivière Potomac
  • celle, déduite des témoignages du ministre des Transports Norman Mineta, du pilote d’un avion militaire C130, et de 4 autres témoins au sol, suggérant que l’avion a traversé le Potomac et survolé Washington (le Pentagone étant sur le territoire de la ville Arlington et non Washington)

 

Deux trajectoires de l’approche finale vers le Pentagone sont généralement citées : celle passant au sud de la station CITGO, et celle passant au nord.

 

Ces contradictions ne sont pas interprétables en tant que telles. Pourquoi des éventuels conspirateurs auraient-ils simulé des fausses trajectoires ? Le CIT a proposé une interprétation, mais elle ne fait pas l’unanimité.

En revanche, l’unanimité est quasiment totale parmi les pilotes pour estimer que la manœuvre, qui aurait été réalisée à plus de 800km/h était très difficile pour un pilote expérimenté, et parfaitement impossible pour un pilote débutant.

 


Témoignage de Russ Wittenburg, pilote de ligne à la retraite

 


[1] pour Comma Separated Value ; assimilable au fichier d’un tableur Excel