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La faillite des mécanismes de défense

Les pirates ont coupé le transpondeur et disparu des écrans radar de la FAA à 8h55, soit 42 minutes avant l’attaque sur le Pentagone. Comment expliquer l’incroyable échec de la Défense aérienne à protéger la capitale, alors même qu’il était clair à ce moment là que l’Amérique était attaquée ?

Au lieu de ça, en raison d’incroyables manquements au protocole, les pilotes de la base de Langley furent envoyés au-dessus de l’océan, ne venant protéger la capitale qu’une heure après l’attaque. Pendant ce temps là, au plus haut sommet de l’Etat, on suivait tranquillement l’approche de la menace sur la capitale… si l’on en croit, Norman Mineta, Secrétaire aux Transports de l’administration Bush, qui se trouvait dans le bunker d’urgence de la Maison-Blanche avec le Vice Président Dick Cheney le 11 septembre 2001.

De nombreux points n’ont jamais été expliqués :

  • Par une incroyable malchance, la coupure du transpondeur fut accompagnée de la rupture du signal radar, en raison de la défaillance du logiciel de transcription. Quelle probabilité a ce genre d’incident de se produire au moment le plus critique pour la sécurité américaine ?
  • Pourquoi le superviseur de vol des chasseurs de Langley a-t-il reçu l’ordre de décoller avec les 2 autres chasseurs en stand by – contrairement aux procédures -, laissant le poste au sol inoccupé, ce qui les coupa de leur chaîne de commandement et ne permis pas aux officiers du NEADS de leur ordonner d’aller protéger Washington?
  • Pourquoi la base d’Andrews, normalement dédiée à la Défense de la capitale en raison de sa proximité, n’a-t-elle pas été réquisitionnée pour aller monter la garde au moment ou la menace a été identifiée ?

  • Quels sont les mystérieux ordres – rapportés par le ministre des transports Norman Mineta – donnés par Cheney à son jeune assistant, que l’on pourrait facilement prendre pour des ordres de non intervention ?
  • Y avait-il un autre radar militaire en jeu, qui expliquerait que les contrôleurs aériens civils savaient où chercher le vol 77, qu’ils prirent d’ailleurs initialement pour un avion de chasse, au vu de sa vitesse et de ses manœuvres resserrées ? Bien que les militaires et la commission d’enquête ne l’aient pas admis, c’est pourtant la seule façon d’expliquer que Cheney avait accès à des données qui ne provenaient manifestement pas de la FAA.
  • Pourquoi, alors que l’approche d’un avion détourné était connue, alors même que les tours jumelles étaient touchées et que l’Amérique était attaquée, rien n’a été fait pour évacuer le Pentagone, contrairement à la Maison Blanche ? C’est d’autant plus étrange si l’on prend en compte les curieuses intuitions prophétiques du ministre de la Défense Donald Rumsfeld.

 

La présence de défenses anti-aériennes autour du Pentagone fait l’objet de controverses : la zone P56, zone de restriction aérienne et des batteries anti missiles installées autour du bâtiment auraient dû le protéger, ce qui n’a pas été le cas. Mais s’agissant d’informations d’ordre militaires, les données disponibles sont insuffisantes – et contradictoires – pour trancher cette question. Nous nous contenterons de souligner qu’il serait étonnant que tous les centres de pouvoir de Washington puissent être dépourvus de mécanismes de défense.

 

De plus, si aucun F16 n’était présent, cela ne veut pas dire que le ciel était vide : un avion militaire C130, dont la trajectoire présentée souffre de certaines incohérences, et un mystérieux avion blanc, dont CNN a fait l’hypothèse qu’il s’agit de l’avion ultra secret appelé « Avion de l’Apocalypse » ou E4B, ont tourné autour de Washington juste après l’attaque.