Les critiques apportées à la théorie du survol

Jim Hoffman, contributeur du site http://911research.wtc7.net, critique de la version officielle, est l’un des contradicteurs les plus virulents de la thèse du survol.

Le chercheur a reconstitué le point de vue sur le Pentagone depuis 13 points différents :

Depuis l’Interstate 395 (sud ouest du Pentagone)

Depuis l’Interstate 395 (sud est du Pentagone) Depuis la route 27 (nord du Pentagone)

 

Ces simulations montrent que l’avion en survol aurait été visible depuis de nombreux points de vue tout autour du Pentagone.

Chacun d’eux représente de nombreux témoins potentiels. Les vues depuis l’Interstate 395 bordent les immenses parkings du Pentagone, sur lesquels de nombreux employés se trouvaient. Il y avait de plus des témoins présents dans les immeubles voisins et de l’autre coté du Potomac, qui tous, auraient pu voir l’avion survoler le Pentagone. Au contraire, de nombreux témoins ont rapporté avoir vu le crash de l’avion

Ceci étant posé, il semble effectivement peu probable qu’aussi peu de témoins se soient manifestés pour témoigner de ce survol.

Cette critique adressée à la thèse du survol est donc sérieuse.

 

Selon Craig Ranke, cette absence de témoins s’explique par l’arrivée relativement rapide (mais néanmoins espacée de plusieurs dizaines de secondes) du C-130 venu selon lui semer la confusion. Il faut de plus reconnaître, que sur le moment, la possibilité même du survol était inenvisageable pour les témoins traumatisés par la violence de l’explosion et de la boule de feu, probablement incapables d’imaginer un scénario aussi baroque et probablement hypnotisé par la scène.

 

Hoffman adresse les critiques supplémentaires suivantes :

  • Aucun témoin n’a signalé que l’avion avait assez d’altitude pour passer au-dessus du building ni qu’il avait entamé une manœuvre de redressement pour regagner de l’altitude. Cela est confirmé par les nombreux témoignages relatifs à une approche en piqué
  • Il aurait fallu que l’explosion se produise au moment du passage de l’avion tout en le masquant, sans que l’onde de choc soit trop violente [1]
  • La possibilité que le 757 traverse la boule de feu paraît très faible. Un avion 757 n’est pas conçu pour cela
  • Même s’il avait échappé à l’onde de choc de l’explosion, aurait-il pu être contrôlé correctement, notamment au regard de sa vitesse très élevée ? Afin que l’illusion soit efficace, il aurait fallu le faire raser le bâtiment, ce qui n’aurait laissé qu’une faible marge de manœuvre pour rattraper des déviations de trajectoires

De plus, les données d’altitude fournie par les boites noires, et basées sur la « true altitude », issues des données de pression sont partiellement venues à l’appui de la théorie du survol, puisqu’elles montraient une dernière altitude enregistrée bien au dessus du bâtiment. Cependant, les derniers décodages des données sources des boites noires (fichiers fdr) réalisées par Stunt et Legge contredisent cette information, en pointant les divergences entre altitudes « pression » et altitudes « radar » et semblent montrer que l’avion a effectivement percuté le bâtiment.

Voilà pour la manœuvre en elle-même. Mais une critique plus fondamentale a été émise à l’encontre de la thèse du survol.
Cette thèse s’appuie sur un postulat de fabrication et de manipulation quasi généralisée. Débris, dégâts, trou de l’anneau C, témoignages, lampadaires… quasiment l’intégralité des pièces retrouvées combinée à l’ensemble des témoins présents aurait dû être disposée et préparée de manière à faire accepter la thèse d’un impact réel.

Tout est faux ?

Est-il réaliste d’imaginer un tel degré de planification, recouvrant un risque de fuite et d’erreur majeure, pour une opération qui aurait pu s’imaginer plus simplement ?
La réponse du CIT à cette objection est que l’opération a été réalisée de façon militaire, avec un incroyable degré de préparation et une planification extrêmement sophistiquée.


[1] Par ailleurs, l’onde de choc a été suffisamment violente, d’après certains témoignages, pour être ressentie à plus d’un kilomètre de là.