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De la difficulté d’obtenir des informations complètes

Ces exercices, et leur interaction avec les événements réels, sont mal connus, en raison principalement de la discrétion des fonctionnaires du Département de la Défense, sous l’effet d’une mise au secret décrétée par la Maison-Blanche.

En effet, Paul Wolfowitz, sous secrétaire à la Défense, a publié en octobre 2001 une note s’adressant aux responsables du ministère de la Défense, exigeant un haut niveau de discrétion. Il a exhorté que :

Les fonctionnaires du ministère de la Défense, de même que les personnes travaillant pour d’autres organismes en relation avec le ministère, fassent preuve d’une grande prudence quant à l’évocation d’informations concernant les activités du ministère, indépendamment de leur devoir. Ne menez pas de conversation dans lesquelles vous évoqueriez votre activité, que ce soit dans des lieux publics, sur le trajet vers votre lieu de travail, ou par des moyens électroniques non sécurisés. Les informations classifiées ne peuvent être évoquées que dans des espaces autorisés et avec des personnes ayant une raison spécifique d’en prendre connaissance et détenant une autorisation spéciale. Il se peut que les informations non classifiées requièrent une attention particulière, car elles peuvent souvent être recoupées et ainsi révéler des conclusions sensibles. La majeure partie des informations concernant les opérations menées par le ministère de la Défense doivent rester à l’abri d’une évocation publique de par leur caractère sensible. En cas de doute, ne parlez pas, ou n’évoquez pas d’informations officielles à d’autres personnes que des fonctionnaires du ministère.

Il ne reste aux enquêteurs que les bribes de témoignages présentées précédemment, et les spéculations sur la curieuse concomitance entre ces exercices et la réalité.

La concomitance d’exercices simulant un crash d’avion sur le Pentagone soulève en effet certaines questions. Sous l’hypothèse d’une participation à haut niveau de l’appareil d’État, la concomitance entre les évènements réels et des exercices pourrait fournir aux véritables auteurs, comme le suggèrent certains, une couverture et produire la diversion nécessaire à l’opération.