Témoignages d’explosions

Immédiatement après l’impact, de nombreux témoins crurent initialement qu’une ou plusieurs bombes venaient d’exploser [1]

Sheila Moody (Pentagone, bureau 472) : « J’ai entendu un “woosh” et un sifflement, et je me demandais d’où venait cet air. Ensuite, une explosion de feu qui s’en alla aussi vite qu’elle était venue »

Victor Correa (Army’s Deputy Chief of Staff for Personnel, il se trouvait dans l’enceinte du Pentagone) : « J’ai été mis à terre par l’impact et ai vu une boule de feu passer au-dessus de ma tête… la boule de feu venait comme le vent, entraînant un nuage de fumée… à la vitesse de la lumière… J’ai également remarqué sur ma droite les fenêtres entrer et ressortir. Nous avons pensé que c’était une sorte d’explosion. Que quelqu’un était entré et avait posé des bombes, car nous avons vu ces trous »

 

Lorsqu’ils témoignent, la version officielle s’est imposée dans leurs esprits, et la plupart sont convaincus que leur première impression ne fut pas la bonne. Mais leur témoignage révèle néanmoins certains aspects de l’attaque.

 

Pourtant, d’autres témoins persistèrent plus tard à affirmer que le choc qu’ils ressentirent provenait de l’usage d’explosifs.

Une centaine de témoignages de militaires mentionnent une ou plusieurs détonations, bien distinctes du bruit de l’impact d’un vol d’un long-courrier.

  • Ainsi, le major Major Craig Collier témoigne : « nous (des militaires avec l’expérience du combat) avons tous convenu que c’était le bruit et l’impression d’une bombe »

[Goldberg et al., 2007, pp. 26]

  • John Bowman, Marine à la retraite « La plupart des gens savaient que c’était une bombe » [Pentagram, 9/14/2001]

 

Barbara Honegger a également interviewé sous couvert d’anonymat un auditeur comptable de Fort Monmouth, de service le 11/9 au Pentagone. Comme il revenait vers son poste, il entendit une explosion proche dans l’aile Ouest et sentit le bâtiment trembler. Des centaines de membres du personnel coururent vers l’entrée sud, en criant « Bombes ! » et « une bombe a explosé ». Cependant, dans ce témoignage, il n’est pas fait mention de l’heure. [2]

 

Ce même auditeur déclara à Barbara Honegger que des équipes de démineurs K9 avec des chiens renifleurs étaient postées à la station de métro proche du Pentagone. Ce constat étant tout à fait inhabituel, peut-on en déduire qu’une attaque à la bombe était anticipée ?

Honegger développe sa thèse d’explosions multiples au Pentagone (ainsi que dans les tours jumelles) dans cette conférence :

 

April Gallop, dont le bureau se trouvait dans l’anneau E à 10 ou 15 mètres de la zone d’impact. Gallop raconta que dès qu’elle a appuyé sur le bouton pour allumer son ordinateur, elle a entendu un gros « boum », « qui ressemblait à l’explosion d’une bombe ». Elle expliqua plus tard à Barbara Honegger que « ça provenait des ordinateurs. Il y avait des flammes qui sortaient des ordinateurs ».

Gallop détaille son témoignage dans la conférence ci-dessous :

 

Enfin, mentionnons le bruit d’explosion manifeste audible pendant l’interview de Porter Gross à proximité du Pentagone, quelques seconde avant l’attaque elle-même, puisque quelque chose semble s’approcher à basse altitude à la fin du passage, et qu’un climat de stress règne manifestement..

 


[1] Ces témoignages expliquent peut-être pourquoi la première dépêche d’Associated Press indiqua que le Pentagone avait été touché par l’explosion d’un camion piégé.

[2] Rappelons également que le premier communiqué d’Associated Press affirma que le Pentagone fut attaqué par l’explosion d’un camion garé à proximité de l’héliport.