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Et pas d’authentification…

Pour des raisons de traçabilité, des numéros de série sont normalement visibles sur toutes les pièces constituant un appareil commercial.
Chris Murray, porte parole du FBI, déclara à Libération que « les pièces de l’avion étaient stockées dans un hangar et qu’elles comportent les numéros de série du vol 77 ».
Pourtant, selon le témoignage d’un pompier, le NSTB aurait pris le 12 septembre, et de commun accord avec le FBI, la décision de ne pas photographier et collecter les nombreux débris qu’ils étaient censés avoir localisé à l’intérieur et l’extérieur du Pentagone. Motif invoqué : ne plus perdre de temps, alors que des morceaux du vol 77 auraient déjà été collectés et permettaient déjà l’authentification de l’avion.
En 2007, Aidan Monghan a envoyé une requête au FBI pour demander « une documentation relative à tout débris identifié formellement et avec certitude par le FBI provenant des 4 avions civils commerciaux utilisés dans le but de perpétrer les attaques terroristes du 11/09/2001.
Le FBI a répondu que « tout élément répondant potentiellement à la demande faisait partie d’un dossier en examen portant sur une affaire en cours, et que par conséquent (…) ils ne pouvaient être divulgués. »
Monaghan demanda alors au FBI le 14 mars 2008 « la documentation révélant les moyens mis en place par la plaignant [le FBI] afin d’identifier avec certitude les débris (avec l’aide du NTSB), (…) vraisemblablement à l’aide des numéros de série uniques permettant l’identification… »
L’assistant du procureur fédéral du Nevada Patrick Rose a indiqué, au nom du FBI, que cette documentation n’existait pas parce que « l’identité des trois avions détournés n’avait jamais été mise en doute que ce soit par le FBI, le NTSB ou la FAA » et qu’aucune documentation sur la façon dont les débris ont été identifiés comme appartenant à l’avion n’a été générée.
Aucun numéro de série n’a de plus été publiquement associé aux boîtes noires des 2 vols.


Réponse du FBI à la requête FOIA d’Aidan Monaghan ; page 3 : « The identities of the airplanes hijacked in the September 11 attacks was never in question, and, therefore, there were no records generated “revealing the process by which wreckage recovered by defendant, from aircraft used during the terrorist attacks of September 11, 2001, was positively identified by defendant . . . as belonging to said aircraft . . .” (Amend Compl. Inj. Relief #15 at 1.) »
Suite à cette requête, David Hardy, le chef de section du département d’archivage et de diffusion de l’information du FBI (« RIDS »), a rajouté en août 2008 que ses recherches d’éléments d’identification des débris au sein du système d’information du FBI furent vaines.
L’explication à cette absence tiendrait dans le fait que l’identité des vols détournés n’ait pas été questionnée et que, par conséquent, aucune identification directe n’a été jugée nécessaire.
Cependant, cette affirmation est contradictoire avec les déclarations faites par le président et le vice-président du NTSB, qui affirmèrent en 2002 que le FBI demanda l’assistance du NTSB pour l’identification des débris et que 60 employés du NTSB effectuèrent dans l’urgence ce travail d’analyse.
Pour démontrer la provenance des débris, les défenseurs de la version officielle se sont appuyés sur cette photographie, apparue sur le site flight77.info et dont l’origine n’est pas déterminée :
Le sigle American Airlines est clairement visible sur cette photo. Cependant, en l’absence d’élément de traçabilité, il n’est pas possible de la considérer comme une preuve satisfaisante, et par ailleurs, on peut constater que le FBI ne s’y est pas référé pour répondre à la requête FOIA déposée par Aidan Monaghan.
Pourtant, selon Georges Nelson, officier de maintenance de l’US Air Force, en retraite après 30 années de service en tant qu’expert en accidents d’avion :
« Durant toutes ces années de participation directe ou indirecte, je n’ai jamais été témoin, et n’ai jamais entendu parler d’un crash d’avion, dont l’épave fût accessible, qui n’ai pas permis aux enquêteurs de trouver suffisamment de preuves physiques pour identifier formellement la marque de fabrication, le modèle et le numéro d’enregistrement spécifique de l’avion ».
Colonel Georges Nelson
Puis il rappelle que « chaque avion civil ou militaire transportant des passagers est composé de nombreuses pièces qui sont identifiées pour la sécurité du vol. […]. Ces pièces sont contrôlées individuellement grâce à un numéro de série distinctif et tracés dans un document ‘’Consignation des opérations de maintenance’’, et par un autre document dénommé ‘’Projet et planification’’. »

Où sont donc les pièces stockées dans l’entrepôt évoquées par Murray ? Ni sur aucune photo, aucun communiqué de presse, ni même enregistrées dans les bases de données du FBI.