Les inévitables OVNI

1330 témoignages oraux d’employés de l’armée furent recueillis après le 11/9 par des employés du Centre de l’histoire militaire des États-Unis[1]. Pour l’instant, seul un petit nombre d’entre eux a été publié et l’on pense que beaucoup d’informations cruciales pourraient être révélées si l’intégralité de ces interviews était déclassifiée.

Parmi ceux-là, le récit d’un superviseur radar (dont le nom n’a pas été publié) de l’aéroport militaire de Davison, situé à 12 miles au sud de Washington, qui observa sur son écran deux avions qui décrivaient des cercles autour du Pentagone en perdant rapidement de l’altitude. L’un des deux émettant même le code de détresse 7700 à plusieurs reprises, ce signal est émis via le transpondeur par le pilote en cas d’urgence. L’autre n’était qu’un point sur l’écran, dépourvu de toute information supplémentaire. Le plus étrange est que cette scène s’est déroulée après l’attaque sur le Pentagone, puisque le superviseur venait d’en être informé lorsqu’il a identifié ces deux mystérieux signaux.

Quels étaient ces avions ? Il pourrait s’agir des F16 envoyés sur les lieux, mais pourquoi l’un n’a pas été identifié, et pourquoi l’autre était-il en détresse ? (source).

L’étude des données radars, déclassifiées en 2007, fait cependant écho à ce témoignage, sans le corroborer sérieusement. En effet, deux avions militaires, T-2 volant à haute altitude, dénommés Bobcat14 et Bobcat17, ont été repérés volants de concert. Un mémorandum de la commission d’enquête[2] indique que ces avions provenaient de la base de Dover, et affirme qu’ils n’avaient pas été repérés par les contrôleurs aériens.

Le tracé des Bobcat, issu des données radar

 

Pourtant l’identification des Bobcat par les contrôleurs aériens a été attestée par les enregistrements audio de leur conversation avec les pilotes de ces appareils. Il semble donc y avoir une nouvelle contradiction entre la version des contrôleurs et celle de la commission.

Cette trajectoire n’est pas inhabituelle en tant que telle. Cependant, il est curieux que ces avions n’aient pas été mobilisés pour la défense de la capitale.

Signalons également la présence de 3 avions supplémentaires civils sur les images radars, (Word31, Gofer06 et Venus 22), dont le comportement n’a rien fait apparaitre d’anormal.

Carte intitulée “Radar-Based Timeline and Maps” produite par la commission d’enquête localisant certains des avions présents dans le ciel de Washington

 


[1] Ce document a été recueilli suite à une requête FOIA menée par John Farmer, enquêteur indépendant, et stocké à cette adresse, aujourd’hui inactive. Un autre exemplaire est hébergé ici par le CIT.

[2] « Memorandum for the Record: Visit to Reagan National Airport Control Tower in Alexandria, VA and Andrews Air Force Base Control Tower. » 9/11 Commission, July 28, 2003